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L’exposition rassemble une série de feuilles, que l’on peut toutes qualifier de chefs-d’œuvre du dessin vandyckien (Portrait Erycius Puteanus, Portrait d’Hubert van den Eynden). Elles répondent à une double fonction. Certaines sont des études qui préparent un portrait peint, les autres, plus achevées, ont pour vocation de servir de modèles aux graveurs (parfois Van Dyck lui-même) chargés de les reproduire.
Dix d’entre elles sont tirées du recueil de portraits gravés d’hommes illustres connu sous le nom d’Iconographie, réalisé après 1637. Cet ouvrage rassemble nombre de personnages célèbres de l'époque, à commencer par des peintres, des sculpteurs et des graveurs (dont l’extraordinaire Portrait d’Orazio Gentileschi), auxquels l’artiste confère une dignité et un chic aristocratique qui traduit le projet d’ennoblissement systématique de professions qui occupaient encore souvent un rang subalterne aux yeux des contemporains.
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